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Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)
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Résultat de la recherche de Myst. st Bern. Menth. L.
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"Harceler, tourmenter" : Delivre, biau sire, Ton peuple de l'ire Du faulx ennemy, Que ne fait qu'atire Et mectre a martire Ton peuple au jour de huy. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 120]). |
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B. - | "Tromperie, mensonge" : Qu'il vous plaise d'avoir pitié Du peuple qui est mamené En la Val d'Oste et d'environ, Pour la mavaise abusion De l'ydole de Jupiter Ramply du dyable de l'enfer, Qui abuse les simple gens. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 58]). Or alez faire diligence D'en sçavoir la conclusion, Affin que quelque abusion Ne nous peust trop soubdain surprandre. ([Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 171]). |
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[En partic., le compl. désigne un groupe de personnes en marche] "Accompagner, suivre" : Aproche te de moy, la crye : Va pour la cité publier Que chescum viegnie acompaignier La procession de matin. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 117]). Bonnes gens, je vous foys sçavoir De par noustre haud et grant segnieur, Dyoclecïent l'empereur, Que tous vignient acompagnier La justice et vouer couper Les testes de ces faulx crestïens. ([Myst. st Sébast. M., c.1450-1500, 210]). |
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"?" : NOSTRE DAME. Mon trés chier filz, pour grant espace Nostre Bernard a supplié Pour le peuple qui est lié Et compris per ydolatrie De Jupiter, que ne doibt mie Acomparer le simple gens Par le dyable qui est dedans [la statue de Jupiter]. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 121]). |
Rem. Sens incertain. Le ms. porte la leçon acompres, corrigée par l'éditeur en acomparer. Si le sujet de ce verbe est le simple gens, on peut le définir par "payer, expier": Bernard a supplié Dieu pour le peuple, car ces simples gens n'ont pas à payer, abusés qu'ils sont par le diable caché dans la statue (cf. comperer "payer, expier, être puni de" dans GD). |
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A. - | "Accord, réconciliation" : Li vrais Juges en celi jour Seoir au jugement venra ; Con fiers et crueux se tanra, Combien qu'il soit paiz et accorde, Et touz plains de misericorde, Si jugera il droitement ([Jour Jug. R., c.1380-1400, 217]). Tu as delivré de servage L'omme pour ta misericorde ; Pour trestout payas le peage : A Dieu le pere fis l'acorde. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 57]). |
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B. - | "Condescendre à, concéder" : LE VIe PELLERIM. Je yl ay bien aultre foys passé ; Mès ung y estoit bien servi. LE VIIe PELLERIM. De cella trestout ademis ; Mais on y compte largement. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 36]). |
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"Boucle, agrafe, broche" : Prendez cros, kennes, tatiffes [l. et tatiffes] Et plusieurs aultres affiques, Dont les femmes se vont parant. Faictes ent feu cler et ardant Et le composez a degoix Tant que ce soit fin feu grigois ([MARCADÉ, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 211]). A Genève aussi vous yrés, Et de trestout nous furnyrés, De fins draps, aussy de damas, De velous et de fins cendalz De carmesim, forreure fines, De gris, de martres et d'erminnes, De chaynne d'or, aussy d'affiques, De tessu fins ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 64]). |
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"Joie, allégresse" : Bien soyés venu, my seignieur, Et receu az grant alegrance. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 22]). Le bon jour [sy] vous soyt donné, Mes seignieur, [et] bonne alegrance. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 103]). Sire, prenés en voustre cueur Alegrance et bom corage ([Myst. st Sébast. M., c.1450-1500, 132]). Tes grans maulx me font grant plesir Et une tresgrant alegrance Quant je bien remire et pance Les grans joyes de paradis. ([Myst. st Sébast. M., c.1450-1500, 259]). |
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"Joie, allégresse" : Bien soyés venu, my seignieur, Et receu az grant alegrance. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 22]). Le bon jour [sy] vous soyt donné, Mes seignieur, [et] bonne alegrance. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 103]). Sire, prenés en voustre cueur Alegrance et bom corage ([Myst. st Sébast. M., c.1450-1500, 132]). Tes grans maulx me font grant plesir Et une tresgrant alegrance Quant je bien remire et pance Les grans joyes de paradis. ([Myst. st Sébast. M., c.1450-1500, 259]). |
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. | Aller mal : DAME BERNOLINE. Il me semble que j'ay ouÿ Mon seignieur plandre : qui y a ? L'ESCUIER. Hélas ! ma dame, trés mal va. Bernard s'en est alez anuyt. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 90]). |
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"Aumusse" (Éd.) : Messire Bernard, de present Je vous vesteray le surplis Et celle ambaince de fin gris. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 81]). |
Rem. Note de l'éd. : "Ambaince est évidemment une altération du mot aumusse. Ce vêtement était, comme l'on sait, toujours en fourrure, et constituait l'insigne particulier des chanoines". |
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"Myrtille" : Tu m'ayderoy bien a chanter. L'espouse se peult bien vanter Qu'elle sera mal assenée. Il estoit meillieur l'aultre année. Les aranez et ambroquelles. Est il icy de maquerelles, Ma feulyarde, d'environ ? ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 33]). |
Rem. Pour P. Aebischer (Augusta Praetoria 7, 1925, 49-61, reproduit ds P. Aebischer, Neuf études sur le théâtre médiéval, Genève, 1972, pp. 110-111), il s'agit d'un mot du Val d'Aoste, comme son correspondant actuel ambrecalle. ROLL. Flore 7, 236 mentionne plusieurs var. de ce mot dans les dial. de Suisse romande, de Savoie et du Val d'Aoste (V. aussi J. Jud ds Romania 52, 1926, 337-341 ; PIERREH., s.v. ambroche ; Gloss. des pat. de la Suisse romande, t. 1, 1924-1933, 384a, s.v. anbrezala et 384b, s.v. anbrohlya). |
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- | Se mettre en appareil. "Se préparer, se mettre en train (pour un voyage)" : Mectre vous fault en apparel, Sire de Biaufort, mon compere, Et vous, de Duyng, mon trés chier frere, Pour thyrer tantost ceste part. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 15]). |
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"?" : Tu m'ayderoy bien a chanter. L'espouse se peult bien vanter Qu'elle sera mal assenée. Il estoit meillieur l'aultre année. Les aranez et ambroquelles. Est il icy de maquerelles, Ma feulyarde, d'environ ? ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 33]). |
Rem. La proximité du mot ambroquelle incite à penser qu'il s'agit d'un fruit, peut-être "airelle", si un rapprochement avec les mots dauphinois arenas "airelles noires ?" et arenies "airelles" (FEW XXI, 96b: o.i.) s'avère justifié. |
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"Archidiaconé" : Pour quoy je vous [di], au surplus, Que je vueil a syre Bernard, Qui est homme de bonne part, Donner l'archidyaconé, Et qu'en mon lyeu il soit posé. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 104]). |
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"Archidiacre" : Hee las ! con je fui or mar né ! Mar fui onques arcediacres, Je voy sa gens plus noirs que tacres Qui nous avront de leur partie. ([Jour Jug. R., c.1380-1400, 247]). Il fauldroit ung home soubtilz. Alé querir l'archidiaque. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 53]). Ceste estolle je vous en donne, Ensy vous convient, et ordonne Archediacre pour verité De Romme, la noble cité ([Myst. st Laur. S.W., 1499, 179]). |
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- | Part. passé en empl. adj. Mal assené. "Mal adressé, mal tombé" (Éd.) ; "mal loti" : Tu m'ayderoy bien a chanter. L'espouse se peult bien vanter Qu'elle sera mal assenée. Il estoit meillieur l'aultre année. Les aranez et ambroquelles. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 33]). |
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- | Gens d'autorité : Oy dya, a la cité fondée D'Oste, ou il a ung bon evesque, Et bien des clers, comme [aussy] prebstres, Gent de bien et d'auctorité. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 49]). |
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Part. passé en empl. adj. "?" : Je ne sçay pourquoy a fait Dieu Tant de gent mal avisagié. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 68]). |
Rem. Sens difficile à déterminer. FEW mentionne ce passage en donnant la déf. suivante : "Muni d'un visage". J. Renson, Dénom. Visage, 1962, 213 donne la même déf. D'apr. GDC, avisager signifie "envisager, contempler", et d'apr. HUG., "regarder au visage ; fig. : examiner". |
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"Ruse, tromperie" : ...toust ces sire chanoinne On regardé vostre personne Et consideré toust l'estat Dont estre partiz sans barat ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 81]). Et tous les jours nous t'amenons Tant de muldriés et de larrons Sy que ne cessons jour ne nuit De tempester et mesner bruit, Ou faire muldre et desrober, Ou par trahir, autre gaber, Ou par barat ou tricherie, Et en mainte aultre dyablerie Et abominables pechiez, Et tousjours sommes empeschiez, Et sy n'ez pas encour contens ! ([Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 109]). Meschans deloyaux qui vous estes Vous non usés que de barat ([OUDIN, St Genis M.S., c.1490, 76]). |
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"Bluteau" : Demain on perdra le caquet ; Il en aura de baratel. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 83]). |
Rem. Mot rapproché par l'éd. de l'a. fr. buretel "bluteau" et du provençal barutel "bluteau", qui s'emploie également au sens de "bavardage, caquetage". |
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c) | Baston de regime. "Bâton de commandement, insigne de l'archidiacre" : Or ça, il fault que ly remecte En main le baston de regime, Tradit baculum De l'iglise la discipline, De toute la correction, Du cueurs la dominacion. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 113]). |
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1. | De beau present. "Dès maintenant" : Bernard, a la conclussion, Je veult que soyés marié Tantost, ou mal lié me feyrés. Entrepris l'ay de bel present. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 3]). |
Rem. Var. intensive de la loc. de present "actuellement, maintenant" |
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"Doter (qqn) d'un bénéfice ecclésiastique" : Begny soit Dieu qui vous a mise La volunté de le servir. Par ma foy, j'aroye desir Que [vous] fussés bennificés. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 77]). |
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- | "Ce que l'on possède matériellement" : Il vous deffy par vostre nom, Richart, le seignieur de Menton, De feu, de saing et d'aultre bien, Le sire de cyans et le syens. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 97]). Je vous promet sux vous sayntes mayns De vous contanter tresbien Et vous done pour fiance Ma persone et toux mes biens ([OUDIN, St Genis M.S., c.1490, 59]). |
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B. - | "Cadeau de fiançailles" : Voycy une verge bien fine Que ly donré de bien allée. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 26]). |
Rem. D'apr. l'éd. : présent symbolique offert par le fiancé à sa future en signe d'accord. |
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. | Blanc manger. "Préparation culinaire à base de viande ou de poisson et d'amandes pilées" : Il fauldra largement boucter Cuyre de boilly et rosti, De blant mangier, pastez aussy De hasteriaulz et de luannes. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 65]). |
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1. | [Le compl. désigne un obj. concr.] : Il fauldra largement boucter Cuyre de boilly et rosti, De blant mangier, pastez aussy De hasteriaulz et de luannes. Vous avés d'oisons et de cannes ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 65]). |
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"Escarboucle" : Laysé avons le fondament De la cité d'Oste, et comment La colompne fust ordonnée [Et] des dyables constituée Par ung p[a]ien qui riche fuz, Qu'on appellait Pollicarpus ; Et ung charbucle ot ou somonz, Plus rouge qu'onque fust charbon, Reluysant par toute Savoye, Enseignant au païs la voie : L'eul s'appelloit de la statue. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 184]). |
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"Étoffe de couleur rouge foncé" : A Genève aussi vous yrés, Et de trestout nous furnyrés, De fins draps, aussy de damas, De velous et de fins cendalz De carmesim, forreure fines, De gris, de martres et d'erminnes, De chaynne d'or, aussy d'affiques ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 64]). |
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"Étoffe légère et unie, comparable au taffetas" : A Genève aussi vous yrés, Et de trestout nous furnyrés, De fins draps, aussy de damas, De velous et de fins cendalz De carmesim, forreure fines, De gris, de martres et d'erminnes, De chaynne d'or, aussy d'affiques ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 64]). |
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"Cilice" : Aussy veul bien que vous sachiez Que le ceril aussy pourtoit, Et jamais de vim ne bevoit. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 176]). |
Rem. Note de l'éd. : «Ceril doit être ici une forme altérée de cilice». FEW mentionne ceril à la suite de l'a. prov. celitz. |
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B. - | "Viande" : Vous aurés des biens largement, Bon vim et bon pain de forment, Bonne char salée et char freyche, Et d'aultre vivres a largesse, Selon le pays de montaignie. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 37]). |
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"Chape, long manteau" : Gardez, celui la bien tenez, Et gardez qu'il ne vous eschappe ; Je tenray cestui par la chappe, Et le menray a mon seigneur. ([Jour Jug. R., c.1380-1400, 233]). Je te veul bien tenir de près Et estachier, que ne m'echape. Oster te fault celle grant chappe Et aussy celluy faulx visaige. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 132]). |
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"Coiffure à bourrelet et à queue, capuchon" : Helas ! mon seignieur, mecté sus, Car ce n'est pas aure rayson De traire vostre chappiron. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 10]). Reculer ne pouez arriere Et, se le faictes nullement, Pugnis en serés tresgriefment Par cops de verges et batuz [l. batons] Tellement que vous chapperons Vous pandront en l'ault de la teste. ([Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 76]). Sur mon ouurouer coux taille A piece de drap ay bataille A faire robes et chaperons Petites cotes et mencherons ([Myst. st Martin K., a.1500, 273]). |
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1. | RELIG. : Vous [aurons], avant qu'i soit nonne, Se Dieu plest, pour nostre chaynonne Recheu [par] dedans nostre eglise, Car l'eure de chapitre est prise A fayre vostre election. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 75]). Ouy dea pere sainct vrayment : De par le chapitre de Tours Ie suis icy venu le cours Et leurs lettres ie vous present. ([Myst. st Martin K., a.1500, 287]). |
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"Charpentier" : Ça, mon hostel, alé vous ant La bas trouver de compaignions, De bon chapuis et de masson. Je vuyl fayre icy edifice Ou se fera le Dieu service, Aussy charité et aumonne. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 141]). |
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"Viande rôtie" : Faictes du harnas des gens d'armes Pour voz bacines et voz heaulmes, Et les faux pillars et larrons Rotissiez les sur les charbons, Et en prendez grans carbonnées De fin souffre bien assausées, Desinnez ent, car c'est cuyrie Telle qu'il fault a tel maisnie ([MARCADÉ, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 211]). Seés vous de cha et de la Trestout, et ung vous servira De potage et de char salée, Et aussi de une charboniée, Tan que serés trestout bien aise. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 48]). Ypolite, vecy pour toy ! (En frappant). Pren en gré, c'est de ma donnee. Esgar, compains, quel charbonnee Va rostir ; je n'ay pas failly. ([Myst. st Laur. S.W., 1499, 260]). |
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B. - | "Mine, expression du visage" : Seigneurs, mout vous voy esbaïs Dictes moy quel chiere vous faictes. ([Pass. Semur D.M., c.1420 [1488], 265]). Mays bien me sembla, a sa chiere, Qu'il n'avoyt pas bien la manere De homme de guerre, mays d'eglise, Et que son entente avoit misse Aultre part qu'en mondanité. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 96]). |
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"Choeur (d'une église)" : Or ça, il fault que ly remecte En main le baston de regime, (Tradit baculum) De l'iglise la discipline, De toute la correction, Du cueurs la dominacion. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 113]). |
Rem. Note de l'éd. : «La surveillance du choeur de l'église. Telles étaient les attributions de l'archidiacre.» |
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"Civet" : Il fauldra largement boucter Cuyre de boilly et rosti, De blant mangier, pastez aussy De hasteriaulz et de luannes. Vous avés d'oisons et de cannes ; Et de livre on fera cyvés, Puis tresmoulletes en socrez. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 65]). |
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- | Voir clairement. "Jouir du sens de la vue, ne pas être aveugle" : L'AVEUGLE. Hélas ! mal se peult resjoïr, Celluy qui az perdu lumiere. Je vouldroie bien avoir la fievre Et que je veisse clerement. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 166]). |
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- | Jaquemart est au clocher : : Dicte vous que [vous] me bactrez ? Si hardy de moy riens tochié, Car Jacquemars est au clouchié ; Vous ne serés ja si hardy. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 181]). |
Rem. Note de l'éd. : "Locution proverbiale, signifiant que le bâton qui doit frapper est tout prêt. Jacquemart était le nom populaire du sonneur en fonte placé à côté des cloches, un marteau à la main, pour frapper les heures". |
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- | Prov. Jaquemart est au clocher : Dicte vous que [vous] me bactrez ? Si hardy de moy riens tochié, Car Jacquemars est au clouchié ; Vous ne serés ja si hardy. ([Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 181]). |
Rem. Note de l'éd. : "Locution proverbiale, signifiant que le bâton qui doit frapper est tout prêt. Jacquemart était le nom populaire du sonneur en fonte placé à côté des cloches, un marteau à la main, pour frapper les heures". |
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